Réaction à l'éditorial du n°27 de la revue Diagnostic
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Réaction à l'éditorial du n°27 de la revue Diagnostic
en réponse à l'éditorial ci dessous :
Alors que le métier du diagnostic immobilier est né il y a une grosse quinzaine d'années maintenant, il n'a pas fini de se structurer et de s'homogénéiser, bref de devenir un métier à part entière. Ce qui caractérise le métier du diagnostic immobilier, c'est d'abord :
- une bonne connaissance du bâtiment,
- l'intervention sur des bâtiments existants anciens,
- une indépendance inscrite dans la loi, vis-à-vis des autres acteurs du bâtiment et de l'immobilier,
- des interventions anachroniques, très souvent en amont des autres intervenants, et très souvent déconnectées de la vie technique du bâtiment, et plus proches de sa vie juridique.
- une intervention en grande partie pour des particuliers, avec une tension forte sur les prix, parfois très gênante pour la qualité du travail,
Les deux fédérations dont il est question dans cet éditorial, sont maintenant adossées à des entités qui les dépassent, le monde de l’immobilier d’un côté, et celui des bureaux d’étude technique de l’autre, et qui auront vite fait d'oublier les enjeux et spécificités du métier du diagnostic immobilier, ayant plutôt à cœur d'imposer à ce métier les contraintes de leurs domaines principaux.
Par ailleurs, les mondes de l'immobilier et de l'étude technique ont des visions et des approches très éloignées de celles nécessaires à la compréhension technique des immeubles bâtis existants.
Ainsi, le monde du diagnostic immobilier, coincé entre ces deux mondes, et avant même de s'être structuré, va être écartelé entre les visions divergentes de ces deux représentants.
Afin d'illustrer ceci il nous intéressant de parler de l’initiative de mise en commun des réflexions autour de la prévention des risques amiante dans le métier du repérage amiante, à laquelle ces deux "principales" fédérations n'ont pas jugé bon de s'associer, la CDI FNAIM ne répondant même pas au courrier d'invitation, et la FIDI répondant par un courrier à la fois très dédaigneux, et montrant par ailleurs que son signataire n'a pas compris grand chose aux problématiques d’évaluation des risques amiante de ce métier.
De telles divergences d'intérêts ne peuvent en aucun cas mener à une meilleure représentation de la profession auprès des pouvoirs publics.
Ainsi, si l’éditorialiste voit une avancée de la représentativité du métier dans le rapprochement FIDI CINOV, l'UNDI, pour toutes les raisons évoquées ci avant, y voit plutôt un recul, et un délayage des voix nécessaires à la défense du diagnostic immobilier.
Par ailleurs, là où l’éditorialiste voit dans ce rapprochement la possibilité d'émergence de nouveaux marchés, l'UNDI voit plutôt le risque d'une dévalorisation du métier, avec d'un coté les entités nobles et à forte technicité des bureaux d'études, et de l'autre, les diagnostiqueurs immobiliers, à qui l'on demandera de moins en moins de réfléchir, mais de crapahuter vite sur le terrain en ramenant des informations parfaitement cadrées dans un logiciel, ou des échantillons de matériaux, en faisant de ce travail un travail à faible valeur ajoutée.
C'est un peu l'histoire de la tête et les jambes.
Ce n'est clairement pas l'évolution que souhaite l'UNDI pour l'avenir du diagnostic immobilier, et pour 2014.
L’UNDI ose encore croire que notre avenir n’est pas condamner à suivre les grands groupes, les bureaux d’étude, ou les agents immobiliers, mais qu’au contraire c’est l’indépendance qui permettra à notre métier d’atteindre sa maturité, par le haut.
C’est cette indépendance affichée jusqu’à maintenant, qui a fait de Diagnostic une référence de qualité dans le domaine de l’information professionnelle et de la veille juridique.
C’est pourquoi nous espérons vivement que l’oubli dans cet éditorial des autres représentants de notre métier, ne marque pas un tournant de la ligne éditoriale du magazine.
Alors que le métier du diagnostic immobilier est né il y a une grosse quinzaine d'années maintenant, il n'a pas fini de se structurer et de s'homogénéiser, bref de devenir un métier à part entière. Ce qui caractérise le métier du diagnostic immobilier, c'est d'abord :
- une bonne connaissance du bâtiment,
- l'intervention sur des bâtiments existants anciens,
- une indépendance inscrite dans la loi, vis-à-vis des autres acteurs du bâtiment et de l'immobilier,
- des interventions anachroniques, très souvent en amont des autres intervenants, et très souvent déconnectées de la vie technique du bâtiment, et plus proches de sa vie juridique.
- une intervention en grande partie pour des particuliers, avec une tension forte sur les prix, parfois très gênante pour la qualité du travail,
Les deux fédérations dont il est question dans cet éditorial, sont maintenant adossées à des entités qui les dépassent, le monde de l’immobilier d’un côté, et celui des bureaux d’étude technique de l’autre, et qui auront vite fait d'oublier les enjeux et spécificités du métier du diagnostic immobilier, ayant plutôt à cœur d'imposer à ce métier les contraintes de leurs domaines principaux.
Par ailleurs, les mondes de l'immobilier et de l'étude technique ont des visions et des approches très éloignées de celles nécessaires à la compréhension technique des immeubles bâtis existants.
Ainsi, le monde du diagnostic immobilier, coincé entre ces deux mondes, et avant même de s'être structuré, va être écartelé entre les visions divergentes de ces deux représentants.
Afin d'illustrer ceci il nous intéressant de parler de l’initiative de mise en commun des réflexions autour de la prévention des risques amiante dans le métier du repérage amiante, à laquelle ces deux "principales" fédérations n'ont pas jugé bon de s'associer, la CDI FNAIM ne répondant même pas au courrier d'invitation, et la FIDI répondant par un courrier à la fois très dédaigneux, et montrant par ailleurs que son signataire n'a pas compris grand chose aux problématiques d’évaluation des risques amiante de ce métier.
De telles divergences d'intérêts ne peuvent en aucun cas mener à une meilleure représentation de la profession auprès des pouvoirs publics.
Ainsi, si l’éditorialiste voit une avancée de la représentativité du métier dans le rapprochement FIDI CINOV, l'UNDI, pour toutes les raisons évoquées ci avant, y voit plutôt un recul, et un délayage des voix nécessaires à la défense du diagnostic immobilier.
Par ailleurs, là où l’éditorialiste voit dans ce rapprochement la possibilité d'émergence de nouveaux marchés, l'UNDI voit plutôt le risque d'une dévalorisation du métier, avec d'un coté les entités nobles et à forte technicité des bureaux d'études, et de l'autre, les diagnostiqueurs immobiliers, à qui l'on demandera de moins en moins de réfléchir, mais de crapahuter vite sur le terrain en ramenant des informations parfaitement cadrées dans un logiciel, ou des échantillons de matériaux, en faisant de ce travail un travail à faible valeur ajoutée.
C'est un peu l'histoire de la tête et les jambes.
Ce n'est clairement pas l'évolution que souhaite l'UNDI pour l'avenir du diagnostic immobilier, et pour 2014.
L’UNDI ose encore croire que notre avenir n’est pas condamner à suivre les grands groupes, les bureaux d’étude, ou les agents immobiliers, mais qu’au contraire c’est l’indépendance qui permettra à notre métier d’atteindre sa maturité, par le haut.
C’est cette indépendance affichée jusqu’à maintenant, qui a fait de Diagnostic une référence de qualité dans le domaine de l’information professionnelle et de la veille juridique.
C’est pourquoi nous espérons vivement que l’oubli dans cet éditorial des autres représentants de notre métier, ne marque pas un tournant de la ligne éditoriale du magazine.
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Dernière édition par Eric001 le Lun 13 Jan 2014 - 7:37, édité 1 fois (Raison : Intégration de l'image dans le post)
Re: Réaction à l'éditorial du n°27 de la revue Diagnostic
ça y est , c'est en ligne en face !!
Bien président.
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